Science

Etude Clinique : Microbiote Boost

Efficacité clinique de la formule « Microbiote Boost » et de ses probiotiques

Études cliniques sur la formule Microbiote Boost

La formule Microbiote Boost combine 8 souches probiotiques (Bifidobacterium bifidum, B. infantis, B. longum, Lactobacillus plantarum, L. acidophilus, L. casei, L. rhamnosus et Lactococcus lactis) pour soutenir la santé digestive, le microbiote intestinal et l’immunité. À ce jour, aucune étude clinique publiée n’a évalué spécifiquement cette combinaison sous le nom Microbiote Boost.

Néanmoins, chacune de ces souches a fait l’objet d’essais cliniques ou de revues systématiques démontrant des bienfaits dans ces domaines, ce qui justifie leur inclusion dans la formule. Les points clés de l’efficacité de chaque souche sont résumés ci-dessous, suivis d’un tableau comparatif.

 Preuves d’efficacité par souche probiotique

Bifidobacterium bifidum

Plusieurs essais cliniques attestent des bienfaits de B. bifidum sur la santé digestive.
En particulier, la souche B. bifidum MIMBb75 a significativement soulagé les symptômes du syndrome de l’intestin irritable (SII) dans un essai randomisé en double aveugle portant sur 122 patients.
Les patients traités ont rapporté une réduction notable des douleurs abdominales, ballonnements, urgences digestives et un meilleur confort digestif par rapport au placebo, ainsi qu’une amélioration de leur qualité de vie. Par ailleurs, B. bifidum contribue à renforcer la barrière intestinale : des études indiquent qu’il réduit la perméabilité intestinale en augmentant l’expression des protéines de jonction serrée, protégeant ainsi la muqueuse digestive de l’inflammation.
Cet effet barrière peut expliquer en partie son efficacité clinique. Enfin, B. bifidum semble moduler favorablement la réponse immunitaire locale – par exemple en diminuant la production de cytokines pro-inflammatoires dans l’intestin – ce qui accompagne l’amélioration des symptômes digestifs observée chez les patients SII.

Bifidobacterium infantis

La souche B. infantis 35624 est bien documentée pour le soutien digestif et immunitaire. Des essais cliniques randomisés ont montré qu’elle atténue significativement la douleur abdominale, les ballonnements et autres symptômes du SII par rapport au placebo. Par exemple, chez des patientes souffrant d’IBS, l’administration de B. infantis a abouti à une amélioration des scores de symptômes et à une normalisation du profil cytokinaire : le ratio IL-10/IL-12 (témoin de l’équilibre anti/pro-inflammatoire) anormal chez ces patientes est revenu à la normale sous B. infantis.
Cela suggère un effet immunomodulateur important, réduisant l’inflammation intestinale. Sur le plan du microbiote, B. infantis aide à rééquilibrer la flore intestinale, notamment chez les personnes dont le microbiote est perturbé. Son implantation favorise la production d’acides organiques bénéfiques et l’inhibition de pathogènes, renforçant ainsi l’écosystème intestinal.
Dans l’ensemble, les revues systématiques confirment le potentiel de B. infantis (notamment intégré à des formules multi-souches) pour améliorer les symptômes du SII sans effets indésirables significatifs.

Bifidobacterium longum

B. longum est considéré comme une espèce clé du microbiote intestinal, avec de multiples bienfaits démontrés.
Sur le plan digestif, certaines souches ont montré des effets positifs dans le SII et les maladies intestinales inflammatoires.
Par exemple, une étude clinique a rapporté qu’un traitement de 8 semaines par B. longum 35624 entraînait un soulagement significatif des symptômes chez des adultes souffrant de SII, comparé au placebo.
B. longum contribue aussi à la protection de la barrière intestinale : il a été observé qu’il diminue la perméabilité intestinale en stimulant la production de métabolites tels que le propionate, ce qui renforce les jonctions serrées entre cellules et réduit l’inflammation locale. En outre, B. longum peut moduler favorablement la composition du microbiote.
Par exemple, l’association de B. longum BB536 avec L. rhamnosus HN001 chez l’homme a significativement réduit la proportion de bactéries opportunistes tout en augmentant les bactéries bénéfiques dans l’intestin. Enfin, B. longum possède d’importantes propriétés immunitaires : la souche B. longum BB536, testée chez des personnes âgées, a réduit de façon significative l’incidence de la grippe et de la fièvre par rapport au placebo, grâce à une stimulation de l’immunité innée (augmentation de l’activité des cellules NK et des neutrophiles). Cette capacité à renforcer les défenses de l’organisme positionne B. longum comme un allié pour l’immunité, en plus de ses effets digestifs.

Lactobacillus plantarum

Plusieurs souches de L. plantarum ont fait la preuve de leur efficacité pour apaiser les troubles digestifs fonctionnels.
Par exemple, l’administration de L. plantarum 299V pendant 4 semaines a procuré un soulagement notable aux patients SII, avec réduction des douleurs abdominales et des ballonnements chez une grande majorité de patients (95% amélioration sous probiotique vs 15% sous placebo).
De même, la souche L. plantarum CCFM8610 s’est avérée efficace dans un essai clinique contrôlé chez des patients atteints de SII à prédominance diarrhéique : elle a diminué les diarrhées et amélioré la qualité de vie, tout en corrigeant la dysbiose intestinale associée. Sur le plan du microbiote, L. plantarum contribue en effet à rééquilibrer la flore et à renforcer l’intégrité de la muqueuse.
Des recherches, y compris chez l’animal, montrent que L. plantarum peut augmenter l’expression des protéines de jonction serrée (occludine, ZO-1), améliorant ainsi la fonction barrière de l’intestin. Parallèlement, L. plantarum exerce un effet anti-inflammatoire local : dans un modèle de SII, la souche CCFM8610 a significativement réduit l’expression de cytokines pro-inflammatoires (telles que IL-1β, IL-6) et d’autres médiateurs de l’hypersensibilité viscérale, tout en augmentant la production de métabolites bénéfiques (ex. acide linoléique conjugué) liés à ces effets.
En somme, L. plantarum agit en synergie sur plusieurs fronts – microbiote, barrière et immunité – pour apaiser les troubles digestifs.

Lactobacillus acidophilus

Souvent utilisée de longue date dans les produits fermentés, L. acidophilus est bien documentée pour ses effets bénéfiques sur le transit et l’immunité.
Des études cliniques et revues ont montré que L. acidophilus réduit la durée et la sévérité des diarrhées aiguës, en particulier chez l’enfant.
Par son action, les épisodes de gastro-entérite (par exemple à rotavirus) sont écourtés et les selles redeviennent normales plus rapidement qu’avec le placebo.
En parallèle, L. acidophilus contribue à maintenir l’homéostasie du microbiote intestinal. Elle produit de l’acide lactique et des bactériocines qui inhibent les pathogènes (E. coli, Clostridium, etc.), favorisant un environnement microbien sain. Il a été montré que cette souche aide à préserver l’intégrité de l’épithélium intestinal et à prévenir la colonisation excessive par des germes indésirables, ce qui se traduit par une amélioration globale des troubles gastro-intestinaux fonctionnels.
Enfin, L. acidophilus renforce le système immunitaire. Elle stimule à la fois l’immunité innée et adaptative : par exemple, sa consommation est associée à une augmentation de la production d’IgA et à une meilleure réponse aux infections digestives. Des travaux ont également noté une hausse des cytokines anti-inflammatoires et une modulation favorable de la réponse immune (réduction d’une réponse excessive aux antigènes alimentaires, amélioration dans certaines allergies) sous L. acidophilus. Ces multiples actions font de L. acidophilus un probiotique polyvalent pour la santé intestinale et l’immunité.

Lactobacillus casei

L. casei est réputé pour sa capacité à survivre dans le tube digestif et à y exercer des effets probiotiques notables.
Du point de vue digestif, il a démontré une efficacité dans la prévention des diarrhées associées aux antibiotiques (DAA).
Par exemple, un essai contrôlé chez des patients hospitalisés a montré que la consommation quotidienne de L. casei Shirota (≥6,5×10^9 UFC) durant une antibiothérapie réduisait l’incidence de la DAA à 17% contre 55% dans le groupe témoin sans probiotique (p<0,001).
Cette diminution significative du risque de diarrhée sous antibiotiques s’accompagne d’une réduction des infections à Clostridioides difficile dans certaines études, faisant de L. casei un adjuvant intéressant en prévention des complications des antibiothérapies. L. casei agit également sur le microbiote intestinal : ses souches peuvent moduler la composition de la flore en stimulant la croissance de bactéries bénéfiques et en freinant celle de pathogènes. Ainsi, des expériences montrent que L. casei altère favorablement le microbiote du côlon et favorise un équilibre microbien propice à la santé.
Sur le plan immunitaire, L. casei est particulièrement intéressant pour son effet sur l’immunité muqueuse. Des études (chez l’animal comme in vitro) indiquent qu’il active les défenses innées via la voie TLR/NF-κB, entraînant l’activation des macrophages et des cellules dendritiques. Il stimule ainsi la production de cytokines qui orientent la réponse immunitaire.
Par ailleurs, la consommation de L. casei a été associée à une augmentation de l’activité des cellules NK et à une modulation de l’équilibre Th1/Th2 en faveur d’une meilleure réponse antivirale tout en évitant l’excès d’inflammation. Ces effets immunomodulateurs se traduisent concrètement par une meilleure résistance aux infections : par exemple, l’apport de L. casei Shirota a été corrélé à une incidence moindre d’infections respiratoires hivernales dans certains groupes à risque.
En résumé, L. casei contribue à la santé digestive (notamment en prévention des diarrhées) tout en renforçant le microbiote et les défenses immunitaires intestinales.

Lactobacillus rhamnosus

La souche L. rhamnosus GG (LGG) est l’une des probiotiques les plus étudiées au monde, avec un large éventail de bénéfices démontrés.
Sur le plan digestif, LGG est efficace pour traiter et prévenir les diarrhées aiguës, en particulier chez l’enfant. Les méta-analyses les plus récentes confirment que l’administration de L. rhamnosus GG raccourcit significativement la durée des diarrhées d’environ 0,5 à 1 jour en moyenne par rapport à l’absence de probiotique.
Cet effet, observé dans au moins 15 essais randomisés regroupant plus de 3000 enfants, est plus marqué lorsque de fortes doses (≥10^10 UFC/jour) sont utilisées précocement lors de la gastro-entérite.
En prévention, LGG s’est aussi montrée utile pour réduire l’incidence des diarrhées nosocomiales pédiatriques et des DAA, comme l’ont noté plusieurs études hospitalières. Concernant le microbiote intestinal, L. rhamnosus contribue à restaurer un équilibre sain de la flore, notamment après des perturbations (antibiothérapies, infections). Elle produit des substances antimicrobiennes et favorise la croissance de bactéries commensales bénéfiques, aidant ainsi à prévenir la dysbiose.
De plus, LGG renforce la barrière intestinale : il a été démontré qu’elle stimule la régénération de l’épithélium intestinal. En effet, LGG sécrète une protéine (p40) capable d’activer les récepteurs de l’EGF sur les cellules épithéliales, ce qui favorise la survie et la croissance des entérocytes tout en réduisant leur apoptose, contribuant ainsi à l’intégrité de la muqueuse.
Enfin, L. rhamnosus exerce des effets majeurs sur l’immunité. Des essais en milieu scolaire ont montré que la prise quotidienne de LGG diminue l’incidence et la durée des infections respiratoires hautes chez l’enfant.
Par exemple, dans une étude sur 281 enfants en crèche, le groupe recevant du LGG a présenté 34% moins d’otites et rhumes que le groupe placebo sur 3 mois (RR = 0,66) et nettement moins de journées avec symptômes respiratoires. On a également observé une augmentation des niveaux d’IgA salivaires et une meilleure réponse vaccinale antigrippale chez des sujets consommant L. rhamnosus. LGG est donc un probiotique clé qui équilibre le microbiote, renforce la barrière intestinale et booste les défenses immunitaires, ce qui explique son efficacité dans la réduction à la fois des troubles digestifs et des infections.

Lactococcus lactis

Bien qu’elle soit moins célèbre que les lactobacilles et bifidobactéries, L. lactis est une bactérie probiotique d’intérêt croissant, avec des études émergentes sur ses bénéfices.
Sur le plan digestif, L. lactis est reconnue pour améliorer la digestion et l’absorption des nutriments. Par exemple, des travaux précliniques ont montré que l’ajout de L. lactis augmente l’activité des enzymes digestives (protéases, etc.), ce qui se traduit par une meilleure dégradation des aliments et une croissance améliorée dans les modèles testés.
Ces résultats suggèrent qu’elle pourrait aider à soulager certains troubles digestifs liés à une digestion incomplète ou à des insuffisances enzymatiques.
Par ailleurs, L. lactis contribue à équilibrer le microbiote intestinal en produisant des substances antimicrobiennes naturelles (acide lactique, bactériocines) qui inhibent les bactéries pathogènes et les levures indésirables. Cette action assainit l’écosystème intestinal et prévient les dysbioses. L. lactis est d’ailleurs traditionnellement utilisée dans les produits fermentés non seulement pour ses qualités technologiques, mais aussi parce qu’elle limite la prolifération de germes nuisibles pendant la fermentation (par exemple, L. lactis subspecies cremoris dans certaines préparations lactées). Sur le volet immunitaire, L. lactis s’avère capable de stimuler l’immunité de la muqueuse intestinale. Une étude sur un modèle animal a mis en évidence que la souche L. lactis PH3-05 induit une hausse d’expression du gène muc-2 (impliqué dans la production de mucine protectrice) et du gène IL-10 (cytokine anti-inflammatoire) dans l’intestin. Ceci suggère un renforcement de la barrière muqueuse et un effet anti-inflammatoire local.
De plus, L. lactis a montré sa capacité à moduler les réponses immunes : par ses métabolites, elle peut favoriser une réponse équilibrée, tolérogène, réduisant ainsi l’inflammation excessive tout en maintenant la vigilance immunitaire contre les agents pathogènes.
En résumé, bien que les études cliniques humaines sur L. lactis soient encore limitées, les données disponibles indiquent qu’elle agit favorablement sur la digestion, la flore intestinale et l’immunité, ce qui justifie sa présence dans la formule Microbiote Boost en complément des autres souches.

 Références scientifiques clés

  Guglielmetti et al. (2011) – B. bifidum MIMBb75 en RCT SII : amélioration significative des symptômes et de la qualité de vie pubmed.ncbi.nlm.nih.govpubmed.ncbi.nlm.nih.gov.

  O’Mahony et al. 2005) – B. infantis 35624 dans le SII : réduction des symptômes associée à une normalisation du ratio IL-10/IL-12 (profil anti-inflammatoire)pubmed.ncbi.nlm.nih.govgastrojournal.org.

  Namba et al.(2010) – B. longum BB536 chez des seniors : baisse de 68% de l’incidence
de la grippe et augmentation de l’activité immunitaire innée (NK, neutrophiles) pubmed.ncbi.nlm.nih.govpubmed.ncbi.nlm.nih.gov.

  Niedzielin et al. (2001) – L. plantarum 299V en double aveugle IBS : 95% des patients améliorés vs 15% placebo (douleurs et transit normalisés) pubmed.ncbi.nlm.nih.gov.

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  Nawazish et al. (2023) – Revue L. acidophilus : réduction des diarrhées infantiles et
modulation immunitaire (↑ IgA, intégrité épithéliale) mdpi.commdpi.com.

  Muthu et al. (2014, BMJ) – L. casei en prévention DAA : risque de diarrhée post-antibiotique fortement réduit avec L. casei Shirota cambridge.org.

  Szajewska et al. (2019) – Méta-analyse L. rhamnosus GG : diarrhée aiguë pédiatrique
écourtée (~0,85 jour en moyenne) pubmed.ncbi.nlm.nih.gov.

  Hojsak et al. (2010) – L. rhamnosus GG en crèche : réduction significative des infections respiratoires hautes chez l’enfant (34% de risque en moins) pubmed.ncbi.nlm.nih.gov.

  Sun et al. (2024) – L. lactis PH3-05 (étude préclinique) : ↑ activité enzymatique
digestive, ↑ expression de muc-2 et IL-10 (meilleure barrière et réponse anti-inflammatoire) mdpi.commdpi.com.

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